En transhumance vers le bonheur...

 

Marc Khanne

Cinq jours, quatre nuits, cent kilomètres, mille mètres de dénivelé entre Languedoc et Cévennes avec des chiens, des bergers, des accompagnant(e)s et 1400 brebis ;

 

Pourquoi aujourd’hui encore transhumer à pied ? Et surtout pourquoi les habitués ne manqueraient-ils ça pour rien au monde ?

Bande Annonce : www.youtube.com/watch?v=CEPGekX4bqc&feature=em-upload_owner

 

 

Marc Khanne a suivi sous tous les angles les faits et gestes du groupe et de la longue procesesion moutonnière traversant tour à tour les pierriers et les orages pour s’élever vers la fraicheur de la vallée du Bonheur (nom de la vallée de destination !).

La marche facilite la confidence, mais les aléas sont quotidiens. Chaque jour bat un record : le jour le plus long, le plus chaud, le plus dur, le plus nombreux et au final, le plus haut bien sûr.  

Entre nature et humanité, c’est un road movie à 3 km/h.

 Les voix des bergers et des bergères racontent avec des mots simples, la nécessité de cette « traversée ».

 Ici, on ne parle pas de développement durable, de nature ou de bénévolat, on le fait, en toute simplicité, les gestes étaient là avant les mots.  

Des petits bonheurs : dormir à la belle étoile, se laver à la rivière, manger ensemble, oublier son téléphone et parler avec ceux qui cheminent, jalonnent ces journées précieuses que finalement très peu de gens ont le privilège de partager.

Accompagner la transhumance n’est-ce pas retrouver un peu de notre antique passé de chasseur-cueilleur, vivre un voyage dans le temps autant que dans l’espace ?

Un film principal complété (sur demande) par 47 minutes de différents courts-métrages :

- La transhumance retour d'Eric Martin et de sa famille (17') La redescente du dernier troupeau se fait en une journée, dès les premières neiges. Plus intime, ce retour présente une autre facette de la vie des bergers.

 - Une transhumance en Lozère, avec le troupeau de Gilles et de Véronique Paulet, autour du Pic Cassini jusqu’à Bellecoste (19’) C’est une petite transhumance sur deux jours qui traverse le Mont Lozère. L’occasion de voir un troupeau cheminer dans des paysages splendides. La voix de Gilles accompagne le trajet de son questionnement sur l’évolution du métier

 - Une transhumance en camion vers l’Aveyron, avec le troupeau de Julien Crueize (9’). Le camion c’est le réalisme qui l’emporte sur la poésie. Avec sa famille, ses ovins et ses bovins, Julien a fait un choix qui est de plus en plus partagé, tout en restant un moment charnière.

- Le marquage des brebis, (2’30) Préambule à toute transhumance chacun marque ses brebis à sa manière. Ici, les amis de Jonathan sont venus aider, mais 550 brebis à marquer, ça reste du sport !

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